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Hollande et le 11 NOVEMBRE: il a simplement oublié..JAURES!

Publié le 13 Novembre 2013

J'ai eu un coup de sang.

Ce Président non seulement ne restera pas dans l'Histoire mais , englué dans ses gesticulations de pitoyable grand commis du Capital , affrontant des colères ô combien d'expression confuses ( Quimper n'est pas PSA AULNAY!), il cherche comment "politiquement" se dépétrer d'une situation qui donne à réfléchir à l'adversaire de classe, quant à une issue dite" politique"

J'y reviendrai demain .

Donc, appelant au secours le rappel de "l'union nationale,"celle du temps qui vit les bourgeoisies envoyer à la mort des millions de prolétaires au nom des profits , le Président "socialiste."..ne craint pas de sortir objectivement de sa tombe le grand JAURES pour le fusiller , commePétain le fit avec les mutins de 17!

http://www.dailymotion.com/video/xtvvr8_jacques-brel-jaures-1977_music

Mon ami Alaindépendant , reprend sur son blog ,un chant qui permet de tendre un majeur "de classe" en direction de Hollande, en réponse à cette pénible mascarade..

http://alainindependant.canalblog.com/

11 novembre. La Chanson de Craonne

Chanson anonyme.

Son texte recueilli par Paul Vaillant-Couturier (1892-1937), avocat puis journaliste et finalement député, qui, entré dans la guerre avec un certain enthousiasme, en sorti socialiste, revendicateur même mais surtout pacifiste. Sous-officier, en 1914, dans l'infanterie; il termina la guerre capitaine dans les chars d'assaut non sans avoir été blessé, gazé, cité à l'ordre de la Nation mais aussi condamné cinq fois pour son action en faveur de la paix.

Vivement condamné par les autorités militaires (qui offrirent une petite fortune à celui qui en dénoncerait l'auteur) elle fut connue sous plusieurs noms dont : "Les sacrifiés", "Sur le plateau de Lorette" et "La chanson de Lorette". Source: ici

La voici interprétée par Marc Ogeret

Quand au bout de huit jours, le repos terminé
On va reprendre les tranchées
Notre place est si utile
Que sans nous on prend la pile.
Mais c'est bien fini, on en a assez
Personne ne veut plus marcher,
Et le cœuir bien gros, comme dans un sanglot
On dit adieu aux civ'lots.
Même sans tambour, même sans trompette
On s'en va là-haut en baissant la tête

Refrain:
Adieu la vie, adieu l'amour
Adieu toutes les femmes
C'est bien fini, c'est pour toujours
De cette guerre infâme
C'est à Craonne, sur le plateau,
Qu'on doit laisser sa peau
Car nous sommes tous condamnés
Nous sommes les sacrifiés.

Huit jours de tranchées, huit jours de souffrance
Pourtant on a l'espérance
Que ce soir viendra la relève
Que nous attendons sans trêve
Soudain dans la nuit et dans le silence
On voit quelqu'un qui s'avance :
C'est un officier de chasseurs à pied
Qui vient pour nous remplacer
Doucement, dans l'ombre, sous la pluie qui tombe,
Les petits chasseurs vont chercher leurs tombes.

C'est malheureux d'voir, sur les grands boulevards,
Tous ces gros qui font la foire
Si pour eux la vie est rose
Pour nous, c'est pas la même chose
Au lieu d'se cacher, tous ces embusqués
Feraient mieux de monter aux tranchées
Pour défendre leurs biens, car nous n'avons rien
Nous autres, les pauvres purotins.
Tous les camarades sont enterrés là
Pour défendre les biens de ces messieurs-là

Refrain:
Ceux qui ont l'pognon, ceux-là reviendront
Car c'est pour eux qu'on crève
Mais c'est fini, car les troufions
Vont tous se mettre en grève
Ce sera votre tour, messieurs les gros
De monter sur le plateau
Car si vous voulez la guerre
Payez-la de votre peau !

(1)

Dans "L’Humanité,", le 18 juillet 1922), Anatole France écrit le célèbre

"On croit mourir pour la patrie : on meurt pour des industriels.» (

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